SANTÉ – Addiction aux jeux, au sexe, aux paris sportifs, achats compulsifs, envies irrépressibles de nourriture… Plusieurs patients traités pour la maladie de Parkinson ont fait un lien entre leurs addictions soudaines et la prise d’un médicament. Des effets secondaires qui ne sont souvent pas signalés par les médecins qui le prescrivent.
La Cellule d’investigation de Radio France a récolté les témoignages de plusieurs patients qui, malgré la honte, racontent comment ils sont devenus ultra-dépendants aux jeux en ligne ou au sexe, ce qui a fait voler leur vie personnelle en éclats. Et leurs récits sont édifiants. C’est le cas par exemple de Stéphane, devenu accro aux jeux et au sexe après avoir commencé à prendre du Requip, un médicament fabriqué par le laboratoire GSK.
Le Francilien a dépensé son argent à tort et à travers au point de s’endetter de plus de 90 000 euros en moins de deux ans. Comme lui, 48 000 Français atteints par la maladie de Parkinson prennent du Requip. Le problème est que, bien souvent, les malades peinent à faire le lien entre des addictions récemment développées et la prise du médicament.
Les patients traités par dopaminergiques
Radio France décrit ainsi le mécanisme qui opère : « la maladie de Parkinson survient du fait d’un manque de dopamine, un neurotransmetteur qui régule le désir et le plaisir. Or, les traitements anti-parkinsonsiens qu’on appelle dopaminergiques peuvent également dérégler le système de récompense et ainsi, provoquer des pulsions et des addictions. »
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Une équipe de chercheurs en neurologie à la Pitié Salpêtrière a mené une étude d’ampleur, publiée en 2018, dans la revue scientifique Neurology qui montre qu’un patient sur deux traités par agonistes dopaminergiques développe des troubles du contrôle des impulsions dans les cinq ans.
Certains patients ont décidé d’engager un combat judiciaire contre GSK, afin que le laboratoire informe plus clairement sur les risques d’effets indésirables qui peuvent avoir des conséquences graves sur la vie des patients. Comme le raconte Radio France, un premier patient français s’est déjà attaqué au géant pharmaceutique concernant ce même traitement, dans les années 2010.
Attaquer le laboratoire GSK
Il vivait une vie de famille sans histoire jusqu’au moment où il a pris du Requip. Devenu soudainement accro au sexe et aux jeux en ligne, il ira jusqu’à vendre les jouets de ses enfants pour payer ses dettes. Il parviendra à faire condamner GSK en appel en 2012, qui lui verse alors 200 000 euros d’indemnisation. Depuis, son avocat a reçu plus de 250 témoignages de cas similaires.
Au Royaume-Uni, un Britannique de 66 ans vient d’obtenir justice. Il était devenu accro aux paris sportifs à cause d’un médicament dont il ne connaissait pas les effets secondaires : du Ropinirole, traitement dopaminergique utilisé notamment contre la maladie de Parkinson. Il a contraint son médecin généraliste, qui ne lui avait pas signalé les potentiels effets secondaires, à l’indemniser après un accord à l’amiable.
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